Photographie : Émilie Bruez

Laboratoire : UMR OENO

Dans le cadre d’un projet de recherche mené par les équipes de l’UMR OEnologie, des appareils de mesure devaient être disposés sur des plants de vigne pour une durée d’un peu plus de trois mois (de juin jusqu’aux vendanges), et avaient pour rôle d’enregistrer toutes les 15 minutes le flux de sève de leurs hôtes.

Pour fonctionner, ces appareils avaient besoin d’électricité. Les batteries seules ne pouvant assurer trois mois de mesures en continu, des panneaux solaires y furent associés. Placés en bout de rang de vigne, les panneaux alimentaient les batteries, qui fournissaient l’énergie nécessaire aux capteurs.

Un matin, alors qu’elle se rend sur place pour effectuer des relevés, Émilie Bruez, chercheuse à l’UMR OEnologie, doit se rendre à l’évidence : deux panneaux solaires manquent à l’appel. La nuit aura été propice à une fugue de panneaux. Lunaire. Les deux panneaux, le mât ainsi que tout le système de fixation s’étaient volatilisés. Les capteurs sont catégoriques, le délit à eu lieu à 3h30 du matin, horaire auquel les enregistrements se sont brusquement arrêtés. Reste une question en suspens pour notre chercheuse : quel pouvait bien être l’intérêt de ce vol ? Pourquoi se restreindre à seulement deux panneaux ? L’année précédente, sur cette même parcelle, ce sont les batteries des capteurs qui avaient été dérobées…