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Séminaire - Syndromes fonctionnels des espèces hyper-accumulatrices de métaux

"Syndromes fonctionnels des espèces hyper-accumulatrices de métaux : avancées récentes et perspectives" Séminaire de Florian Delerue, enseignant-chercheur ENSEGID et EPOC, sur les effets de l'accumulation de métaux chez les plantes. Date : 17 octobre 2024, 13h15

Auditorium de l'ENSEGID, 1 Allée Fernand Daguin, Pessac

Syndromes fonctionnels des espèces hyper-accumulatrices de métaux

Séminaire de Florian Delerue
Enseignant-chercheur ENSEGID et EPOC

Titre complet : Syndromes fonctionnels des espèces hyper-accumulatrices de métaux : avancées récentes et perspectives

  • Date : 17 octobre 2024
  • Horaire : 13h15
  • Lieu : Auditorium de l'ENSEGID, 1 Allée Fernand Daguin, Pessac

Résumé

Les espèces hyper-accumulatrices de métaux attirent les naturalistes et les physiologistes depuis plusieurs dizaines d'années. Ces plantes, que l'on retrouve sur des sols riches en métaux/métalloïdes présentent en effet une adaptation singulière : elles sur-concentrent dans leurs feuilles, à proximité de leur appareil photosynthétique, des éléments pourtant toxiques quand présents en forte quantité.

Les approches moléculaires et physiologiques ont permis de comprendre les gènes impliquées dans cette adaptation, et les mécanismes précis permettant l'absorption, le transport et la détoxification des éléments métalliques. Mais les conséquences de cette adaptation sur les fonctions primaires essentielles à la vie (croissance, reproduction, survie/tolérance aux contraintes biotiques et abiotiques) sont inconnues.

En écologie, des mesures de traits fonctionnels sont utilisés pour comprendre comment sont assurés ces différentes fonctions primaires. Par exemple, la teneur en azote dans les feuilles des plantes terrestres est liée à l'activité photosynthétique et à la vitesse de croissance. Les plantes à forte croissante ont de forte teneurs en Azote dans leur feuille et inversement. Ou encore, la masse de la graine est lié à la capacité de dispersion dans l4espace. Les espèces à graines légères produisent de nombreuses graines dispersées sur de longues distances. La mesure de nombreux traits fonctionnels des plantes dans de nombreux milieux diversifiés permet alors de caractériser les syndromes fonctionnels existants dans la nature, et leur signification quant aux fonctions primaires de croissance, reproduction et survie.

Dans cette présentation, nous verrons si les espèces hyper-accumulatrices ont des syndromes fonctionnels particuliers, et ce que cela implique concernant leurs fonctions primaires. Pour cela, plusieurs études des traits fonctionnels des espèces hyper-accumulatrices de Zinc et de Nickel en Europe de l'Ouest seront présentées, tout en comparant les résultats obtenus aux traits fonctionnels des autres espèces présentes dans les sites métallifères mais non accumulatrices de métaux.

Auditorium de l'ENSEGID,
1 Allée Fernand Daguin,
33 600 Pessac