Le raisin de cuve subit les effets du changement climatique en France et la Bourgogne n’y échappe pas avec son cépage rouge, le Pinot Noir.

Une étude sur deux années consécutives, marquées par des températures élevées et une bonne qualité sanitaire, a suivi le développement de ce cépage sur cinq parcelles. Des facteurs comme les conditions météorologiques, l'exposition au soleil ou la position des baies sur la grappe ont été étudiés.

Les résultats montrent que le millésime joue un rôle clef dans la composition des baies, notamment au début du développement et sur les niveaux d’acidité via le stress hydrique perçu. D'autres facteurs, comme les porte-greffes et les parcelles, influencent aussi la maturation et les polyphénols qui sont des composés liés aux qualités organoleptiques du vin. Enfin, un modèle prédictif a montré un impact plus marqué du terroir en 2022. Ces résultats ouvrent la voie à une modélisation plus précise du métabolisme du Pinot Noir face aux variations climatiques.